Il est dur pour une mère de lâcher son enfant. Angoissant de le voir sur la place publique livré aux critiques pas toujours tendres.
Mais pour cette naissance particulière j’ai trouvé un allié de poids : 60 millions de consommateurs. Je ne m’y attendais pas du tout et ne sais comment les remercier. (pas les 60 millions, mais plutôt le comité de rédaction.)
Dans une enquête à paraître aujourd’hui, le journal s’attaque aux indélicatesses dans l’agro-alimentaire : poids réduit, prix inchangés, modification dans les recettes avec des ingrédients moins chers and so on. Mes chers futurs lecteurs, vous n’allez pas me croire, mais dans
« Et le Bébé était cuit à point » il y a tout cela et plus encore. Je n’en reviens pas moi-même et ma propre clairvoyance m’épate. Surtout car ce petit livre avait débuté il y a plus d’un an.
L’éditeur fulmine, car il ne sera pas en rayon avant la mi-octobre.
Mais reste la satisfaction de savoir que la fiction prévoit et devance, toujours, la réalité.
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