Ségolène Royal "Femme Debout".

Ce week-end le temps était gris, les nuages lourds, le tout poussant à la réflexion. Ce n’est pas un de mes passe-temps habituels, mais finalement c’est apaisant, voire étonnant car je me suis trouvée en compagnie de Ségolène Royal avec laquelle j’ai beaucoup de choses en commun.
Nous sommes toutes les deux des femmes.
Toutes les deux horriblement bavardes.
Nous disons un peu tout et n’importe quoi. (Là je diverge légèrement car après coup je regrette, Ségolène jamais.)
Nous sommes changeantes. Il y a quelque temps Ségolène flirtait avec François Bayrou, maintenant, elle veut prendre le thé avec Olivier  Besancenot, et moi qui ai vécu toute ma vie dans l’imaginaire, je me plonge dans des recherches littéraires sans fin.
Nous faisons toutes les deux des fautes de Français mais je n’arrive pas à la hauteur de Ségolène  dont la « bravitude » va figurer dans le dictionnaire de l’Académie Française.
Nous sommes ambitieuses. Encore une fois elle me devance car entre être président de la République et vendre quelques livres de plus il y a une marge importante.
Et nous écrivons des livres. Ou plutôt non, pas vraiment, Ségolène n’écrit pas des livres, elle les parle. Cette fois-ci, une quarantaine d’heures d’entretien avec une journaliste, qui après coup, doit transformer cela en livre. Je suis admirative devant le tonus de cette petite plume, quarante heures de bavardages avec qui vous savez, il y a de quoi imploser.
Et je me prends à rêver. Parler de tout et surtout de rien, dire du mal de ses amis et un peu de ses ennemis, expliquer comment le monde doit tourner, et qui doit le faire tourner, (une surprise pour personne) et, surtout, s’offrir un livre, sans d’autres efforts, qu’une panne de salive, est un exploit que j’envie. Moi qui peine, qui souffle, qui transpire pour quelques phrases, pendant qu’elle « Femme
Debout » est tranquillement assise à signer des milliers d’exemplaires, sans avoir écrit un seul mot.
J’envoie de ce pas mon CV à Françoise Degois. Je lui offrirai  le thé/ un whisky/un jus de fruit bio/même de lui présenter la chèvre et lui garantirai un produit fini (avec l’accent) en seulement vingt heures montre en main.

Comments

[Rédigé par : lomi]

moi aussi cela m'arrangerait bien... j'ai même quelques titres pour Mon livre que je n'aurais pas écrit:

- naître femme,être femme
- être femme de ...
- la femme qui sait où Ségo a passé ses dernières vacances ( voilà qui est accrocheur non?).

[Rédigé par : mary dollinger]

lomi : À mon avis avec le quatrième titre tu tiens un "block buster" !

[Rédigé par : Account Deleted]

Ah oui elle les as passées où ses vacances ?
Quarante heures et on fait un bouquin ?
C'est où pour aller parler quarante heures ?
Justement je calculais ce matin le temps que j'avais parlé en bientôt huit ans chez mon psy !!
Bisous bavards

[Rédigé par : mary dollinger]

Chemin du bonheur : nous allons tous nous y mettre !!

[Rédigé par : Sabrina]

Il est toujours en vie celui qui l'a écoutée parler ? :P

[Rédigé par : mary dollinger]

Sabrina : c'est une journaliste qui a une résistance exceptionnelle !

[Rédigé par : Gondolfo]

ooppps habillée pour l'hiver la Ségo :)

[Rédigé par : mary dollinger]

Gondolfo : c'est peut-être parce qu'elle craint l'hiver qu'elle propose de s'occuper des Doms-Toms !

[Rédigé par : Gilgamesh]

Les génies pensent plus vite qu'ils n'écrivent.. c'est bien connu.
Cela dit, les génies en matière de politique... d'autant qu'elle a l'élocution hésitante...

[Rédigé par : mary dollinger]

Gilgamesh : malheureusement lors de son séjour en Guadeloupe elle s'est assise pour réfléchir. On peut craindre le pire...

[Rédigé par : Account Deleted]

heureuse de te connaître. valérie

[Rédigé par : mary dollinger]

Valérie :Merci de votre passage. Je vais faire un tour chez toi.

[Rédigé par : Account Deleted]

Sego, s'ego-sille pendant 40 h. Tout cela est bon pour son (s)ego.
Bises!

[Rédigé par : mary dollinger]

lili gertrudis : je vais faire suivre ton com. Elle appréciera !!