Un premier roman est toujours une épreuve angoissante, sans parler de l’attente insupportable lorsque le livre est enfin lâché.
Sophie Poirier peut dormir sur ses deux oreilles (pas facile j’ai essayé, elle est douée elle arrivera), son premier roman est une parfaite réussite. Dans un Français qui m’enchante, pas un mot de trop, pas une lourdeur, avec une prose ciselée, elle nous offre exactement soixante et onze pages de bonheur. Et c’est là où je me trouve face à un vrai problème. Lorsque j’aime un livre, j’ai horreur de le raconter. Je voudrais que le lecteur puisse l’aborder sans à priori aucun, et partir tranquillement à la découverte de cette nouvelle plume.
Avec parcimonie, et à regret, je vous livre le quatrième de
couverture :
« ‘On n’en sait rien. On est là assis en terrasse, au café d’à côté, comme chaque soir. Et puis il y a des gens qui vous observent et imaginent toute votre vie. ‘
Une histoire inventée par Sophie Poirier avec : la libraire, des pistes à suivre, un photographe amateur de cadavres, Paul Auster et sa femme, un oncle faussement russe servi par son nain fidèle, une vieille Anglaise collectionneuse d’objets cassés, un peu New York, un peu la mer, un peu le Sud… »
Et je ne vous en dirai pas plus.
Sophie Poirier, Ana Éditions 9,50 euros.son blog
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