Je n’ai pas aimé le livre et détesté le film, mais ayant eu la bonne idée d’attendre son passage à la télévision j’ai pu zapper lorsque les cheveux de Tom Hanks et la moue d’Audrey Tautou devenaient franchement insupportables. Pourquoi, alors que le Da Vinci code fut un supplice, avoir récidivé avec « Angels and Demons » ? En réalité partis pour « The Reader » nous avons un peu embrouillé les horaires pour nous retrouver dans une salle comble, frétillante d’anticipation consentante, et prête à plonger à fond dans la symbolique gothicoréligieuse.
J’avais lu une critique positive dans un journal dont la charité m’oblige à taire le nom expliquant la supériorité d’ « Angels and Demons » par rapport à son lamentable prédécesseur. Il y a effectivement deux points positifs. Tout d’abord, neuf minutes de moins que le précédent film suscité. Cela semble peu, mais lorsque l’on souffre c’est appréciable. Ensuite Tom Hanks est passé chez le coiffeur, une nette amélioration par rapport à sa première prestation. Mais je ne vois rien d’autre pour racheter ce lamentable pot pourri vaguement gore et totalement incrédible. Quant aux acteurs manifestement le cœur n’y est pas. Tom Hanks se borne à une seule expression sensée traduire une profonde réflexion ce qui lui permit d’arriver juste après les assassinats en cascade quand il n’en provoque pas d’autres, Stellen Skargard pas encore remis des avances de Julie Walters dans Mama Mia joue les obtus, et Ayelet Zurer fait un service minimum. Quant au diaboliquement méchant, Ewan McGregor, une raie sur le côté ne suffit pas pour le transformer en camerlingue et en songeant tristement à « Train Spotting » and « Shallow Grave », on se demande comment ce sympathique acteur a pu s’égarer dans un navet pareil.
Vous aurez compris, je n’ai pas aimé ce film.
À la fin quelques égarés ont applaudi.
Je suis au désespoir.
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