Comme le fromage du même nom, cette semaine je suis "entre deux". Les épreuves sont reparties, rendez-vous est pris mercredi chez l'éditeur à Lyon pour les derniers détails, alors j'ai pris des vacances et me suis laissée aller à des mondanités rurales.
Les mondanités rurales sont la même chose que les mondanités à la ville sauf que les hommes ne mettent pas de cravate, les femmes ne sont pas obligées de souffrir avec des chaussures impossibles, et on mange beaucoup plus.
Cela avait débuté avec le mariage de la buraliste qui a carrément fermé boutique, enfilé une robe de princesse et est partie avec tout le village faire la fête. Nous avons enchaîné avec le déjeuner des maires. Que des maires à la retraite, forcée ou volontaires, qui racontaient des histoires de maires tout en mangeant et en buvant immodérément.(Les maires pas nous.) Les histoires tournaient principalement autour du bruit : les cloches de l'église, l'horloge idem, les chiens des voisins, les grenouilles idem, les coqs, les ânes, et les machines agricoles. À croire que notre campagne paisible n'est pas si paisible que cela.
Nous avons clos la semaine par un déjeuner à la maison pour le président de la chasse, son prédécesseur, et le maire émerite. Je ne vous ennuierai pas avec le menu, mais il n'était pas diététique.
Je conclus que les vacances sont très mauvaises pour la santé. Je compte sur l'éditeur mercredi, pour me remettre au travail.
Nous venons de rire avant de nous coucher tous les deux, Jean-Pierre et moi. Rien de tel pour la santé !
Merci ! Très amicalement !
Rédigé par : Chloé | 19/09/2007 à 00:03
Thank you Carole.
Rédigé par : Mary dollinger | 20/09/2007 à 19:37