Le week-end fut rude et j’ai la gueule de bois. Passionnant mais à peine indigeste.
Samedi matin, je suis montée à Lyon pour une interview avec FR 3. J’avais un peu le trac, mais ravie, bien entendu, me disant que maquillée, coiffée, et avec une lumière tamisée je paraîtrais dix ans de moins.
Malheureusement, la collection de Jacques André s’intitule « En attendant le bus » et le rendez-vous était non pas en studio mais à l’arrêt du bus numéro 4, Place Edgar Quinet.
Ce n’est pas évident d’être interviewée à un arrêt de bus et on est forcément distraite par la circulation et la ville en général. Le bus que je n’étais pas censée prendre allait-il enfin arriver ? S’arrêter juste là où il fallait pour me permettre de faire semblant d’y monter sans vraiment y être obligée ? Les feux tricolores à côté allaient-ils passer au vert ou rester au rouge, au quel cas, tout était à recommencer ? Vous avouerez qu’il s’agit de préoccupations importantes, et qu’il n’est pas facile de se concentrer sur l’écriture en général, et mon petit enfant voyageur en particulier lorsque le SAMU passe à fond la caisse et les automobilistes s’insultent de façon peu académique. Vous aurez compris, je n’ai pas été terrible. Les journalistes, eux, étaient adorables, et comme ce n’était pas en direct, je compte beaucoup sur leur talent pour couper allégrement le plus possible.
Après une heure et demie de chassés croisés avec les transports en commun nous nous sommes éffondrés, avec Jacques André, à la terrasse d’un café où je n’ai pas bu de l’eau.
La prochaine collection de l’éditeur s’intitulera « au bord du lit », Maupassant oblige, ce qui permettra des mises en scène autrement plus confortable.
La suite demain.
PS sur la deuxième photo, tapi au fond, l'éditeur veille.
I'm sure you were wonderful !
Tu méritais une reconnaissance télévisuelle !
Et le JDER doit apprécier cet engouement...
Rédigé par : Lucas (Ephémerveille) | 31/03/2008 à 22:28
J'imagine que cela n'a pas du être facile ! L'idée de filmer cette interview à l'arrêt de bus était logique mais dans les faits, cela se révèle plus compliqué ! Mais je suis sûre que le final sera très réussi :)
Rédigé par : Joelle | 01/04/2008 à 09:17
Lucas : le JDER est, effectivement, intenable !
Joëlle : on a passé tellement de temps à me filmer en train de ne rien faire que lorsque le moment important est arrivé j'étais sort of burnt out !
Rédigé par : Mary dollinger | 01/04/2008 à 10:12
A quand le reportage en ligne ?
Rédigé par : cathulu | 01/04/2008 à 19:45
Cathulu : un soir à 18h 55 et 19h 50 mais uniquement en Rhône-Alpes. Mais je pense qu'il va passer sur le site Fr 3.
Ayant lu votre critique sur le livre d'Anne Gavalda, je pars à Istanbul avec. Thank you !
Rédigé par : Mary dollinger | 01/04/2008 à 19:57
Waouhhh!!
Wonderful!!
Tu as encore monté une marche... Bravo. Et congratulations!
Bon, une interview en studio, près d'un bus en carton, (à deux étages le bus).. aurait été plus facile et plus enrichissante pour tout le monde je pense. Mais tellement moins vivante.
Et puis, elle n'aurait pas justifié un passage au café du coin...
Quoique la chaleur des sunlights...
A quand l'édition nationale?
Rédigé par : Gilgamesh | 01/04/2008 à 21:20
Je compatis complètement ! Lorsque j'ai reçu le réalisateur qui m'avait filmée à Venise, c'était complètement différent que d'être filmée avec un masque et un costume de princesse ! L'habit fait le moine, et j'étais beaucoup moins à l'aise sans mes accessoires !
Quand on réalise le temps passé face à la caméro et ce qu'il en reste au final, on peut se dire much ado about nothing.
Chat l'heureusement
Joëlle
Rédigé par : LE CHEMIN DU BONHEUR | 02/04/2008 à 08:48
Joëlle-Venise : Pourquoi n'y ai-je pas pensé ? La prochaine fois je me ferai interviewer masquée !
Rédigé par : Mary dollinger | 02/04/2008 à 17:17
Gilgamesh : pour l'édition nationale, j'ai bien peur que l'attente soit longue, même plus !
Rédigé par : Mary dollinger | 02/04/2008 à 17:29