La chute. Je l'ai enfin trouvée. Peut-être pas la meilleure, sûrement pas la plus vertigineuse, mais si je suis le petit Larousse "trait final qui termine un texte", on peut dire que c'est plus ou moins cela. C'est déjà une bonne nouvelle. La deuxième bonne nouvelle c'est que je vais pouvoir, enfin, faire passer ce texte en comité de lecture ( mon mari ) et passer à autre chose. Je ne suis pas très friande de bonnes résolutions pour aborder une nouvelle année, mais cette fois je me suis dit que finir les choses qui traînent et qui encombrent, ne serait pas une mauvaise idée. Je considère que je suis en bonne voie. Le problème suivant, que faire des choses, plus ou moins abouties, lorsqu'elles reviennent du comité de lecture... un écueil chasse l'autre en somme. En tous cas, je ne me reveillerai plus la nuit en me demandant comment les personnages allaient faire pour se soustraire de la situation ridicule dans laquelle ils se sont trouvés, par ma faute, et cela, c'est déjà une grande satisfaction, sans parler de la perspective d'un sommeil de plomb. Mais cela je n'y crois pas trop car je vais tout de suite me plonger dans un autre scénario, avec d'autres personnages, pas forcément plus dociles, and I'll just start all over again.
Sinon la semaine a été plutôt calme. Un coup de fil d'un journaliste au sujet du SALON DES VINS DE TAIN L'HERMITAGEe. Il voulait un CV et lorsque je lui ai dit que le mien tenait largement sur un timbre poste, il avait l'air déçu. Nous nous sommes mis d'accord pour un dossier de presse où j'espère qu' il trouvera son bonheur. Je crois que je vais être obligée d'inventer quelque chose de vraiment saisissant, un patricide ou matricide ce qui ne blesserait personne car je suis orpheline et mes parents, qui m'ont toujours soutenue, comprendraient sûrement l'urgence. Je pourrais aussi m'inventer une carrière littéraire à l'étranger, mais il faudrait un coin totalement perdu, alors avec la mondialisation y a-t-il encore des coins perdus ? Être présidente de plusieurs associations serait pas mal non plus. Mais j'aurais dû y penser avant car on voudrait forcément vérifier ou se renseigner. Finalement il vaut mieux que cela reste en famille alors je vais opter pour la première solution, et chercher le moyen, le plus doux possible, pour occir mes parents, que j'ai vraiment adorés, et que je ne voudrais en aucun cas faire souffrir, même post-mortem.
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