Previously dans la Drôme, comme dirait Jack Bauer dans ‘24 heures’. (Mais après une dernière saison tellement nulle, il n’a plus droit à la parole. Dans la prochaine saison je le verrais bien assassiné par une tièrce bien inspiré, et Chloé à sa place. Même enceinte elle ferait mieux.)
Donc : Previously dans la Drôme : Satisfaction et quiétude dans le foyer.
Et puis, de nouveau, le silence. On avait beau aller, venir, demander aux voisins de tripler leurs visites, toujours ce silence morne et pesant.
Alors, j’ai décidé de m’expliquer avec les nouveaux arrivants et de leur faire part des règles et devoirs de la vie dans la Drôme.
Le jar sortait de la mare, les plumes luisantes et l’œil vif. Le moment semblait opportun.
Je lui explique d’abord ce que nous attendons de lui et de ses deux compagnes, vantant, en passant, les avantages de ce lieu idyllique. Il me regarde, son œil plus rond que d’habitude, mais toujours en silence. J’aborde, alors le volet historique, mais avant d’avoir le temps d’évoquer la ville éternelle, il me coupe la parole. « Je vous en prie, » dit-il fermement d’une voix étrangement cultivée, (nous sommes encore au vouvoiement.) : « Je suis une oie de Toulouse, alors lâchez-moi avec le Capitole. Et là-bas elles n’avaient pas besoin de prime de risque, alors qu’ici… » Il m’entraîne à l’écart, poussant deux barbaries, qui se rapprochaient d’un peu trop près à rafraîchir leurs idées dans l’eau. Il baisse la voix :« Vous avez un animal ici, que je qualifierais, sans hésitations, de ‘psychopathe’." La chèvre se tient à distance, hilare. "Elle est d’une agressivité maladive, dès que nous levons la voix elle charge. »Il baisse la voix encore plus : «Et c’est douloureux." Il hésite : "Mais il y a pire», sa voix n’est plus qu’un souffle, « elle plume. « Je ne suis pas sûre de comprendre, alors il se rapproche, son bec maintenant tout contre mon oreille : « Je ne peux plus me mettre dos au mistral ! » Pudiquement, il se retourne et à la place de la queue il ne lui reste plus qu’une sorte d’appendice dénudée.
La chèvre, comme toujours, n’a pas donné dans la demi mesure . ..
MDR comme dirait ma nièce-unique-et-préférée (traduction Mort De Rire) J'adore, mais le pauvre petit je le plains, et je compatis.
Chaleureusement
Joële
Rédigé par : lechemindubonheur | 17/02/2008 à 13:00
J'adore les oies, donc ces notes me font tout chaud...
A l'époque de la basse-cour, nous avions des oies très domestiques, dirais-je. Un jour un canard col-vert mâle est arrivé... le pôvre avait été élevé avec des oies aussi se sentait-il comme elles, sauf plus petit. Paix à son âme il est mort d'une crise cardiaque à force d'essayer de copuler avec la femmelle oie... mission impossible...
Rédigé par : Symphonie1 | 17/02/2008 à 14:17
Symphonie : Quelle jolie mort pour le canard romantique !
Rédigé par : mary dollinger | 17/02/2008 à 15:02
Joëlle : le mistral se lève...
Rédigé par : mary dollinger | 17/02/2008 à 15:08
C'est très drôle !
Bonne soirée !
Rédigé par : BelleSahi | 17/02/2008 à 19:05
Bellesahi : Finalement, les oies, ce sont de petits êtres bien fragiles !
Rédigé par : mary dollinger | 17/02/2008 à 19:44
Je suis une oie de Toulouse ;-)))) !
Rédigé par : Marie | 19/02/2008 à 08:16
Marie : Congratulations, ce sont les plus belles !
Rédigé par : mary dollinger | 19/02/2008 à 16:34
Tu as une façon très amusante de raconter les choses et c'est très attrayant. Bonne journée. Violette
Rédigé par : marinachili | 20/02/2008 à 13:43
Violette : j'ai transmis à l'oie.
Rédigé par : mary dollinger | 20/02/2008 à 13:53