Finalement l’arnica a fait merveille, et je n’ai pas eu besoin de déranger les instances divines. Je ne dirais pas que j’étais au mieux de ma forme, mais les trois journées ont été formidables. Peu de photos malheureusement, le berger toujours en état de semi-choc expliquant urbi et orbi que j’étais une miraculée a, un peu, manqué à ses devoirs.
D’abord une photo pour « le chemin du bonheur » pour montrer son chat qui m’a accompagnée pendant les trois jours. L’éditeur est un peu flou, moi aussi. Pour moi c’est peut-être aussi bien, pour Jacques André c’est dommage. Mais, Joëlle, ton chat était magnifique et a eu beaucoup de succès.
La deuxième photo est pour maijo et ses deux petits princes. C’était un immense plaisir de la rencontrer, de lui donner un vrai visage, de sortir du virtuel pour rejoindre cette femme dynamique le temps, toujours trop court, d’une discussion par-dessus des livres.
Sinon, que dire de ce Salon, mon troisième rendez-vous lyonnais ? C’était très différent des deux autres. Toujours les mêmes rencontres passionnantes avec auteurs, éditeurs, libraires et lecteurs, mais cette fois-ci, des retrouvailles. Des lecteurs de l’année dernière qui revenaient pour la suite, et cela, pour un écrivain, est vraiment magique.
"Et Le bébé était cuit à point"» s’est bien comporté, «Le journal désespéré d'un écrivain raté» a le moral au beau fixe, et « Au secours Mrs Dalloway » a été très sollicitée. Ils ne se sont pas disputés, ont été très aimables avec les autres participants et très polis avec Jacques André.
Quelques nouveautés chez notre éditeur préféré.
Dans la collection « En attendant le bus » : « Ma Puce » de Jean-François Dupont et « Chambre 442 » de Diane Peylin.
« Lilla » de Jean-Pierre Chiron (un policier)
Dans la nouvelle collection « les Irradiés », « Les Confessions de Satan » de Marc Séfaris, et "Comment je me suis fais la nouvelle star de l'année dernière" de Nathalie Dyskiewics.
Pour les enfants le merveilleux « Astiqueur de flaques d’eau » d’Anne Kovalevsky et Gaël Dod. Et, last but not least, l’incontournable, « Le fond des Mers Effraie » de l’unique Roger Achache qui a passé deux jours à peindre ses poissons fantastiques pour le plus grand bonheur de tous.
De retour dans la Drôme, Mélodie a quitté les ânes pour retrouver la chèvre qui sourit toujours. Le berger lui a raconté ma chute. Elle ne sourit plus. Elle rit.
PS Je suis vraiment désolée de paraître plusieurs fois dans les mises à jours
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