(À l'attention de marion-net )
Cher Marc,
(À force de nous fréquenter il me semble qu’une certaine familiarité s’impose.)
Tout d’abord je dois vous dire à quel point je suis flattée par votre visite sur mon modeste blog. Étonnée également car l’entrée de mon blog est étroite, et malgré votre ego surdimensionné vous avez réussi à passer ! Mille fois « Bravo » ! Je me permets de conclure que bien que surdimensionné, vous êtes souple, tout du moins physiquement, pour le reste, je suis moins sûre.
Mais venons à l’essentiel : vos livres.
Vous avez lu dans mes colonnes deux critiques, peut-être pas entièrement positives, mais elles ont au moins le mérite d’exister. Car, cherchez bien dans les ruelles du blog, il n’y en a pas des masses. Donc je considère que je continue de porter haut et fort votre célébrité planétaire.
Comme tout le monde, vous avez deux sortes de lecteurs : ceux qui aiment et ceux qui n’aiment pas. Je ne suis pas absolument sûre du nombre d’habitants dans la quarantaine de pays où vos livres sont distribués, mais par rapport à la population, comptant bébés, enfants en bas âge, et vieillards ayant dépassé l’âge, vos lecteurs sont minoritaires. Mais lorsque « minoritaires » riment avec quinze millions de livres vendus, (la rime n’y est pas, c’est juste une façon de parler,) je pense que vous vous en moquez éperdument.
Pour conclure, étant donné mon intérêt pour votre œuvre, je souhaiterais être incluse dans le service de presse de votre prochain roman. Je ne manquerai pas de vous faire un papier où l’incompréhension flirtera avec la stupéfaction.
Comme vous le savez bien : la polémique fait vendre.
Confraternelement à vous.
Mary
PS Vous avez oublié de joindre les coordonnés de votre attaché de presse.
PPS Je viens d’apprendre que vous êtes le « maître du romantisme moderne ». Je vous laisse pour chercher la définition de ce mot dans le Petit Larousse.
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